Le régime hypocalorique, également appelé régime brûle-graisse, repose sur une diminution de la consommation de certains aliments énergétiques. Ainsi, grâce à un apport limité en aliments gras, l´organisme devra puiser son énergie dans les réserves, ce qui permettra de brûler les excès de graisse pour les transformer en calories.
Les principes du régime hypocalorique
Pour optimiser les résultats lors d´un régime hypocalorique, il est primordial de fixer ses objectifs concernant les kilos à perdre et de ne pas céder aux tentations. Ainsi, en plus de s´imposer une certaine rigueur, il est conseillé de prendre l´avis d´un médecin avant de débuter un régime. Celui-ci pourra alors mettre en place, en fonction de la morphologie, mais aussi des objectifs à atteindre du patient, un régime hypocalorique personnalisé. Un suivi médical sera d´autant plus important, si on souhaite perdre beaucoup de kilos, c´est-à-dire au moins 5 kilos.
Le régime hypocalorique consiste à réduire l´absorption de certains aliments, et non à les supprimer. Il sera alors important de varier les aliments consommés, pour éviter les carences alimentaires, et pour recevoir malgré tout les 1 000 à 1 600 calories quotidiennes nécessaires pour le bon fonctionnement de l´organisme. Il faudra ainsi veiller à répartir cet apport, en 25 % de protide, 30 % de lipide et 45 % de glucide. Une personne qui souhaiterait suivre un régime hypocalorique devrait réduire son apport d´aliments énergétiques de 20 à 30 %, par rapport à ses habitudes alimentaires, et notamment grâce à une réduction de sa consommation de sucre rapide. Ainsi, un régime hypocalorique repose principalement sur une hygiène de vie et des habitudes alimentaires à adopter plutôt que sur des restrictions alimentaires. Le patient pourra consommer toutes sortes d´aliments qu´il veut mais en quantité réduite.
Exemple de régime hypocalorique
Ainsi, il est inutile, avec un régime hypocalorique, de sauter des repas. Sauter un repas n´aurait aucun effet bénéfique au risque de provoquer un déséquilibre de l´organisme. Par ailleurs, le patient sera plus tenté de grignoter entre les repas, ce qui peut freiner la perte de poids. Au contraire, le maintien d´une alimentation équilibrée est tout à fait nécessaire, et on pourra éventuellement consommer un substitut de repas à la place d´un vrai repas, mais de temps en temps uniquement. Afin de réduire les portions à chaque repas, on peut prendre une collation le matin et une autre l´après-midi. Aucun aliment ne devant être obligatoirement supprimé, vous pourrez manger 1 à 2 fois par semaine, de la viande, du poisson, ou encore des ?ufs. L´apport en protéine ne devra cependant pas excéder 15 % de l´alimentation journalière. Les aliments gras en général devront être évités ou consommés en faible quantité. Ainsi, un apport en lipide représentant 30 à 35 % de l´apport énergétique journalier est conseillé. Même si on peut consommer de tout, il faudra tout de même veiller à ne pas boire du soda, du jus de fruits très sucrés ou de boissons alcoolisées, qui n´ont en fait aucune valeur nutritionnelle. Pour entamer la journée, on peut au réveil, boire de l´eau avec un demi-citron, puis prendre une boisson telle que du café, du thé, du lait demi écrémé ou encore de la tisane. On pourra ensuite opter pour du pain complet avec du beurre allégé, mais aussi du fromage blanc, contenant au maximum 30 % de matières grasses, ou encore un ?uf pour le petit déjeuner. La consommation de céréales est également préconisée. Si le patient n´a pas le temps de prendre un déjeuner, il est autorisé de consommer un sandwich préparé avec du pain complet et de la charcuterie ou de la viande maigre. Pour le dîner, un potage, ainsi que 125 à 150 g de viande maigre ou encore 200 g de poisson pourront être consommés. Vous pourrez remplacer la viande ou le poisson par 2 ?ufs, mais il sera essentiel de manger environ 250 g de légumes, à l´exception des pommes de terre. Concernant les féculents comme le riz ou les pâtes, il ne faudra pas dépasser une consommation de 60 g par jour.
